COVID-19, Protégeons nous!

Qu’est-ce qu’un coronavirus ?

Les coronavirus, qui doivent leur nom à la forme de couronne qu’ont les protéines qui les enrobent, font partie d’une vaste famille de virus dont certains infectent différents animaux, d’autres l’homme. Ils sont susceptibles d’être à l’origine d’un large éventail de maladies. Chez l’homme, ces maladies vont du rhume banal à une infection pulmonaire sévère, responsable d’une détresse respiratoire aiguë.

Comment se transmettent les coronavirus émergents ?

Les coronavirus sont d’origine animale : une espèce (« réservoir ») héberge un virus sans être malade et le transmet à une autre espèce, qui le transmet ensuite à l’homme. Dans les cas du SRAS-CoV et du MERS-CoV, l’animal réservoir était la chauve-souris. Comme l’explique l’Inserm, « le virus est asymptomatique chez cet animal. Un hôte intermédiaire est donc nécessaire à la transmission de ces virus à l’homme : la civette palmiste masquée pour le SRAS-CoV, vendue sur les marchés et consommé au sud de la Chine, et le dromadaire pour le MERS-CoV. »

En ce qui concerne le SARS-CoV-2, le réservoir pourrait également être la chauve-souris. Début février, une équipe de chercheurs chinois de l’université d’agriculture du sud de la Chine a estimé que le chaînon manquant pourrait être le pangolin, un petit mammifère à écailles, en voie d’extinction. Mais la prudence est de mise, en attendant une confirmation définitive. Le virus passerait chez l’homme via les sécrétions animales, dans des conditions particulières qui restent à identifier.

Une transmission interhumaine

Les coronavirus SRAS-CoV, SARS-CoV-2, et le MERS-CoV se transmettent non seulement de l’animal à l’homme mais aussi d’homme à homme. En ce qui concerne la maladie Covid-19  (anciennement appelée 2019-nCoV) due au SARS-CoV-2, celle-ci se transmet par les postillons (gouttelettes de salive) projetés en toussant ou en éternuant. Il faut donc des contacts étroits et prolongés pour la transmettre (famille, même chambre d’hôpital ou d’internat) ou avoir eu un contact à moins de 1 mètre du malade, en l’absence de mesures de protection efficaces.

Une transmission environnementale

Un des facteurs de transmission les plus importants semble être le contact des mains avec des surfaces infectées puis avec la bouche, le nez ou les yeux. En fonction des températures et du taux d’humidité, le virus peut survivre quelques heures, voire quelques jours, sur diverses surfaces si elles ne sont pas désinfectées. Des études sont en cours pour préciser ces données.

Quels sont les symptômes du Covid-19 ?

Les symptômes les plus courants du virus sont une forte fièvre (supérieure à 37,5°C) et une toux sèche ou grasse. Certaines personnes peuvent également souffrir de courbatures, de maux de tête, d’une sensation d’oppression ou d’essoufflement. Ces symptômes évoquent une infection respiratoire aiguë. Dans les cas plus graves, l’infection peut en effet provoquer « une détresse respiratoire, une insuffisance rénale aiguë, voire une défaillance multiviscérale pouvant entraîner la mort », indique le ministère de la Santé. Moins fréquents, la perte brutale de l’odorat et la perte du goût peuvent également présager de la maladie.

Entre Femmes, qu’est ce qu’on risque? AFRO-BENIN en parle à Porto-novo et Abomey-Calavi

Contrairement à certaines idées (encore) reçues, les femmes LBTQ  sont bel et bien  concernées par les Infections Sexuellement Transmissibles.

Il existe peu de documentation spécifiques concernant la prévention contre les IST liées à des relations sexuelles entre femmes. En outre, un nombre important de femmes ayant des relations sexuelles avec d’autres femmes, qu’elles soient lesbiennes ou bisexuelles, trans* ou non, estiment que le milieu médical n’est pas vraiment à leur écoute. Pour contourner ce problème, ce mois, AFRO-BENIN réunit les femmes LBTQ pour les informer et sensibiliser sur les risques d’infection sexuellement transmissible entre femmes.

Alors que retenons nous? Que risque t’on entre femmes?

  • L’hépatite B, contre laquelle il existe un vaccin. Le virus se transmet par la salive.  
  • L’hépatite C, qui n’est pas considérée comme une MST, mais qui se transmet par le sang. En cas de sexe pendant les règles, il faudra donc se protéger avec des gants (pour doigter par exemple), avec des préservatifs féminins.
  • Le VIH, se transmet par le sang et les sécrétions. Il vaut mieux éviter les rapports pendant les règles, se protéger via des préservatifs féminins et se faire tester régulièrement, voire prendre un traitement préventif (oui, ça existe).
  • L’herpès, qui se manifeste par des boutons purulents sur les parties intimes mais aussi sur la bouche (herpès labial, bouton de fièvre). Très contagieux, il est difficile de s’en protéger.
  • Le papillomavirus, contre lequel on ne peut pas se protéger. Le HPV étant responsable du cancer du col de l’utérus, la seule chose à faire: se faire dépister régulièrement.
  • Les infections (chlamydia, syphilis, trichomonas, etc). Elles peuvent être invisibles ou se manifester par des brûlures, des écoulements. Pour s’en protéger, on utilise les moyens de protection habituels: digue, gants, sextoys avec préservatif (à changer entre chaque changement d’orifice). Ces infections peuvent être soignées grâce à des traitements.
  • Les champignons (mycoses, etc), qui se soignent égalemen

Comment nous protéger?

  • Se laver les mains avant les rapports peut sembler anodin. Pourtant, ce petit geste tue déjà de nombreuses bactéries qui survivent peu de temps à l’air libre. Passer par la case savonnage est d’autant plus nécessaire si vous changez d’orifice: on passe à la salle de bains entre le vagin et l’anus.
  • Concernant les contacts avec les mains, vous pouvez utiliser des gants en latex. Il en existe de toutes les couleurs pour rendre le geste moins pénible. Des versions pour les doigts sont également moins perturbantes si vous avez peur de ressembler à un chirurgien.
  • Pour les cunnilingus et les anulingus, la digue dentaire et le préservatif interne (féminin) restent les plus sûr   . La digue dentaire se présente comme une feuille en latex de forme carrée qui se dépose sur les zones génitales. Une fois le carré posé, vous pouvez y aller à coeur joie tout en vous protégeant et en protégeant votre partenaire.
  • Si vous n’en trouver pas en pharmacie,  vous pouvez utiliser une capote découpée.

Les IST entre femmes, ça peut s’éviter. Protégeons nous sans modération!

Pour des besoins en préservatifs et Gels lubrifiants ou dépistage volontaire, n’hésitez pas à nous contacter.

AFRO-BENIN célèbre autrement la JIF et TDOV 2019

AVIS DE RECRUTEMENT DE BÉNÉVOLAT

Dans le cadre de son projet d’activisme et de développement de leadership au sein de la communauté LBTQ financé par le Fonds des Jeunes Féministes FRIDA, et la célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF) et la Journée internationale de la visibilité transgenre (TDOV), AFRO-BENIN organise un camp d’échange et de formation avec les transgenres à Grand Popo du 30 au 31 Mars 2019.

Elle recrute à cet effet un (e) Bénévole dont la mission sera de faciliter une session sur l’expression et l’identité de genre des personnes trans et non-binaires, afin de prévenir l’ignorance et la transphobie, et d’essayer d’arrêter les préjugés liés à leur genre. ..

Les candidats intéressés par l’avis sont priés de nous envoyer  leurs Noms et Prénom et en quelques lignes, leur motivation par email au contact@afrobenin.org jusqu’au 15 Mars prochain à 15 heures.

Ensemble renforçons nos capacités pour mieux défendre nos droits!

Bienvenue sur le tout nouveau site web d’AFRO-BENIN!

AFRO-BENIN, l’Alliance des Femmes pour une Relève Orientée, a le grand plaisir de vous présenter son tout nouveau site web, accessible à l’adresse afrobenin.org.

Vous trouverez ici toutes les informations concernant l’Alliance ainsi que les activités et les services qu’elle propose.

Sur la page de contact, vous nous pouvez nous écrire pour tout commentaire ou toute question. Nous offrons aussi un service d’écoute téléphonique à toute personne qui souhaite nous contacter de manière anonyme.

Nous consacrons une page à nos partenaires dont l’aide précieuse nous est indispensable pour accomplir notre mission.

Afin de lever le voile sur la réalité des LBTQ+ du Bénin, nous espérons également produire des mises à jour sur nos activités et des témoignages de nos membres comme celui-ci sur leur vécu et leurs besoins.

Vous pouvez aussi nous retrouver sur Facebook, sur Twitter et sur YouTube.

Bonne visite sur ce site et au plaisir de vous lire/rencontrer!

Vidéo: Être LBT, peut-on en ‘guérir’?

Choisit-on d’être homosexuelle? Témoignage…

Vidéo: des femmes des médias à la défense des LBTQ du Bénin!

Séquence rare à la télévision béninoise, le 23 novembre 2018 à l’occasion de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (le 25 novembre).

Dans l’émission ‘Le Débat’ de la web-tv ESAE-TV, l’animatrice  Sèna Léa GLAGO THEME n’avait pas prévu ce qu’allaient lui dire ses invitées Hermione LIGAN, journaliste et activiste des Droits Humains, et Hermine AKPONNA, journaliste productrice de l’émission « Tout au féminin » à l’ORTB.

Retranscription:

  • Sèna Léa GLAGO: Et puisque nous parlons d »oranger le monde’ et de se faire écouter…
  • Hermione LIGAN: On ne peut pas ‘oranger ce monde’ aujourd’hui sans parler de cette communauté vulnérable. On ne peut pas arranger le monde aujourd’hui sans parler de cette communauté vulnérable. Quand je veux parler de cette communauté vulnérable, il faut voir les PVVIH, les personnes vivant avec le vih. Il faut parler également de la communauté LGBTQI. Les lesbiennes…
  • Sèna Léa GLAGO: Oh non, non, non!… Ça c’est pas dans notre contexte!…Hermione: …je sais que ce n’est pas dans notre contexte mais nous sommes en train de parler des violences (faites aux femmes). Elles font partie de la communauté.
  • Hermine AKPONNA: Ce sont des gens qui subissent beaucoup de violences
  • Hermione LIGAN: Ne pas en parler, c’est comme si on ne partage pas le vivre ensemble. Ce vivre ensemble, le fait de pouvoir accepter l’autre…
  • Sèna Léa GLAGO: Donc ça prendra un peu de temps pour qu’on les accepter aussi…
  • Hermine AKPONNA: Léa, c’est important… Il faut commencer à en parler, simplement pour informer. Parce qu’il y a encore de nos frères, de nos sœurs, de nos familles aujourd’hui qui n’ont pas conscience que ces communautés vulnérables, minoritaires… que cette minorité existe. Et sont dans notre environnement proche, très proche. Je pense qu’il est important d’en parler, pas pour soutenir ou pour appuyer. Mais il faut en parler pour sensibiliser, pour promouvoir s’il le faut la tolérance et savoir comment leur venir en aide. C’est très important.
  • Hermione LIGAN: Surtout le droit à la santé parce que vous prenez 70% de ces personnes qui sont infectées et elles n’ont pas droit à la santé…
  • Hermine AKPONNA: …donc elles sont même en danger.
  • Sèna Léa GLAGO: C’est une parenthèse très importante, je vous comprends, parce qu’effectivement, dans nos communautés, on les marginalise, alors que ce sont des personnes qui peuvent effectivement être en danger…
  • Hermine AKPONNA: …qui sont comme vous et moi.
  • Sèna Léa GLAGO: …mais qui sont des dangers pour nous si on les met de côté. Il faut les accepter tels qu’ils sont et les accompagner s’il le faut à pouvoir avoir de meilleurs comportements de vie pour éviter les violences.. éviter surtout de faire violence sur ces personnes-là parce que s’ils se décident à faire violence sur nous…
  • Hermine AKPONNA: …aucune violence ne se justifie.